C’était au temps… Un temps tellement lointain que même les anciens ne s’en souviennent pas.
Avant de devenir ce pays de forêts et de pâturages, le Jura a traversé bien des époques qui ont façonné son paysage ; mer peu profonde parsemée d’îles, périodes glaciaires puis fontes des glaces qui ont donné naissance aux lacs, aux cascades, aux rochers tourmentés.
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Après le chaos de la formation des roches et des grottes, après avoir été recouvert d’une mer calme, le Jura, beaucoup plus près de nous, a offert l’hospitalité aux forêts de sapins qui s’y sont installées.
L’ère quaternaire des mammouths et des rennes, a cédé la place à un climat plus doux. Les loups, lynx, renards, ont remplacé les mammouths des grands froids et habitent toujours nos forêts.
Toutefois, cela laissait peu de place à l’homme qui avait besoin de terres à cultiver, de pâturages pour nourrir ses bêtes.
Au VIe siècle, vers 523-531, l’abbé de Saint-Oyand envoie des groupes de moines s’établir dans le secteur des lacs du Jura et dans le Grandvaux : ils y fondent le prieuré de la Motte sur le lac d’Ilay et celui du lac de l’Abbaye.
Les seigneurs locaux cherchant à valoriser leurs possessions, encouragent les implantations monastiques. Les moines défricheurs mettent en valeur un territoire alors sauvage à près de 900 mètres d’altitude.
C’est ainsi que, année après année, siècle après siècle, avec la patience et l’acharnement des hommes, le territoire s’est transformé, de même que les activités des hommes, pour prendre le visage qu’il a aujourd’hui.
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