Si le fromage m’était Comté, je suivrais avec curiosité son parcours depuis le début du 13e siècle jusqu’à nos jours.
Fruit d’un travail millénaire qui prend naissance au Moyen-Âge, le Comté est devenu au fil des siècles l’indispensable allié de la gastronomie franc-comtoise.
Présent sur toutes les tables, il se conjugue à l’infini entre fondues, gratins, gougères, quiches, poulet au Comté, etc. que les chefs, jamais à court d’imagination et de talent déclinent en saveurs subtiles pour la plus grande joie de nos papilles gourmandes.
En des temps anciens, la rudesse des longs hivers obligeait les hommes à penser collectivement leur subsistance ; il convenait en premier lieu de pouvoir stocker le lait abondant en été, afin d’en avoir profit durant l’hiver. Il fallait trouver le moyen de le conserver et de nourrir toute la famille pendant les longs mois d’hiver.
Ainsi naquit le Comté.
Une meule de comté pèse une quarantaine de kilos de goûts et de saveurs. Ce fromage raconte la Franche-Comté, la dureté de son climat, sa paysannerie, le labeur des hommes et des femmes qui se sont regroupés en fruitières, le lieu où l’on fait « fructifier « le lait afin de le transformer en fromage, pour ensuite pouvoir le conserver et l’affiner.
Vous pouvez assister à la fabrication du Comté à la Fruitière de Grande-Rivière Morbier.
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